Pégazz & L'Hélicon
Pégazz & L'HéliconLes musiciens
-
Paul Jarret
direction artistique, guitare -
Thibault Gomez
harmonium -
Fabien Debellefontaine
tuba -
Fanny Meteier
tuba -
Jules Boittin
trombone -
Hector Lena-Schroll
trompette -
Alexandre Perrot
contrebasse -
Étienne Renard
contrebasse -
Fabiana Striffler
violon -
Maëlle Desbrosses
violon alto -
Éléonore Billy
nyckelharpa ténor -
Bruno Ducret
violoncelle -
Maxence Ravelomanantsoa
saxophone ténor -
Élodie Pasquier
clarinette basse
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Agenda
PAUL JARRET A.L.E. (ACOUSTIC LARGE ENSEMBLE)
Après avoir créé et dirigé plusieurs projets en petites ou moyennes formes pour lesquels il assurait la direction artistique, occupait le poste de musicien-guitariste et composait la totalité du répertoire, Paul Jarret créé son premier grand format, A.L.E.
On y retrouvera les différentes esthétiques qu’il a explorées dans ses précédents projets : un contexte général jazz et musiques improvisées, où l’interaction, l’écoute mutuelle et le “sonner ensemble” sont essentiels ; la présence de mélodies claires et de répétitions motiviques appelant à la transe ; une certaine forme d’hyper-diatonisme chère à la fois aux compositeurs post-minimalistes, aux musiques pop-rock alternatives et aux musiques traditionnelles d’Europe du Nord ; un climat général pouvant rappeler certaines musiques liturgiques ou sacrées, la musique de lenteur de Giacinto Scelsi ou le tintinnabullsme d’Arvo Pärt.
Ce grand ensemble sera également un laboratoire d’explorations de différents concepts d’écriture, une recherche timbrale de textures et de dissonances dans les résonances et fréquences graves, en notes pédales ou drones. L’instrumentarium permettra d’ailleurs d’infinies combinaisons et associations de timbres, avec une forte proportion d’instruments à registre bas-medium ou grave.
Un autre aspect bien particulier de ce projet est son caractère acoustique dans le sens non-sonorisé. Les raisons en sont multiples : chercher un autre type de rapport à l’auditeur et à sa perception sonore, retrouver la proximité et le son naturel et organique de l’orchestre, percevoir toutes les subtilités et nuances du grain des instruments et jouer, dans l’écriture, avec leurs contraintes naturelles de constrastes de volume… Cela permettrait aussi d’ouvrir les possibilités de diffusion à des lieux atypiques et singuliers, sans contraintes techniques autres que l’acoustique de la salle, avec une disposition non frontale du public.